Takashi Murakami nous la joue à l'envers. Bleu, doré, rouge : voilà tout ce qu'il retient de l'héritage d'Yves Klein. En parcourant l'exposition "Homage to Yves Klein" présentée à la galerie Perrotin (20 octobre 2011 - 7 janvier 2012), on a un peu l'impression de regarder le remake américain d'un films français…. ou japonais.
DAMIEN HIRST / AUDREY NERVI / AXEL PAHLAVI : CHAIR PEINTRE....
Et si Damien Hirst était en passe de s’imposer définitivement comme un artiste majeur du XXIe siècle ? Après son coup d’éclat de la vente Sotheby’s de l’année dernière qui montre une franche maîtrise du fonctionnement du marché, sa récente exposition à la White Cube de Londres confirme sa capacité à se renouveler, imposer son œuvre, surprendre et faire parler, bouleverser les normes et écrire son propre code. Un hommage pictural tant à Fairhurst qu’à Bacon, un hommage à Hirst aussi. Et surtout.
Et pendant ce temps là, en France ?....
OLE MARTIN LUND B∅ : BEST-OF
« Best of », « very best of », « greatest hits », « hit singles », « ultimate collection », etc, sont un des drames méconnus de l’industrie musicale contemporaine. Supposé être né en 1958 avec Johnny Mathis, le « best of » est l’abomination qui ruine la conception fondamentale de la création sonore, à savoir l’album. En dehors de toute considération commerciale (le remix ou l’inédit rajouté pour que vous le rajoutiez à votre collection), le « best of » court-circuite le développement cohérent de l’album puis de la carrière d’un artiste et ouvre la porte, par la même, au morcellement ultime du single et de sa dématérialisation. Alors, quel rapport avec le jeune artiste norvégien Ole Martin Lund Bø ? On y vient, impatients consommateurs de « best of » machouillés…